Le terme autostéréogramme, regroupe des types d’images très différents qui vont du simple couple stéréoscopique (observable, dans ce cas, sans équipement particulier), aux différentes catégories plus connues par leurs acronymes anglophones comme les SIRDS, les SIRTS, etc…
Alors que le terme SIS (Single Image Stereogram) est très général, les SIRDS (Single Image Random Dot Stereogram) désignaient plus précisément à l’origine les images réalisées à l’aide de nuages de points. Mais il s’emploie parfois aujourd’hui dans un sens beaucoup plus large. Les SIRTS (Single Image Random Text Stereogram) ne sont pas conçus à partir d’images mais de textes. Il peuvent malgré tout produire des résultat tout à fait étonnants. On peut également trouver dans la littérature spécialisée des termes moins courants tels que les SICDS (Single Image Context Dot Stereogram) et différentes déclinaisons selon l’emploi de nuages de points en noir et blanc ou en couleur.
Les autostéréogrammes sont généralement conçus pour être observés en vision dite parallèle. Pour percevoir le relief, il faut donc laisser son regard traverser l’écran.
Cet autostéréogramme, réalisé entièrement à l’aide de Gimp, est composé d’éléments provenant de photographies personnelles prises au Cambodge. Le fond de l’image du ballon est étendu à la surface du ciel, tandis que le Prasat et le singe ont été détourés et extraits de leurs environnements.
Chacun des éléments est répété horizontalement. Les écartements vont déterminent leur implantation dans la profondeur de l’autostéréogramme.
Un traitement particulier a été mis en oeuvre pour la réalisation du sol afin de lui donner cet effet de plan horizontal. Pour cela, une surface texturée a été conçue à partir d’un extrait de photographie et un effet de perspective a été appliqué à la surface.
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Etant conscient que certaines personnes éprouvent des difficultés à s’immerger dans les autostéréogrammes, voici, à leur intention, notre image présentée sous la forme d’un anaglyphe !;).